Dans le quartier Libulu, Commune de Barumbu à Kinshasa, les enseignants de l’Ecole Communautaire d’Inspiration Baha’ie New Garden, ont décidé d’accompagner leurs élèves à domicile, en cette période de crise sanitaire mondiale. Le directeur de l’école explique que « cette initiative est née d’une réflexion des enseignants autour de leur rôle dans le quartier en tant que Promoteur du bien-être communautaire. La riposte au Covid 19 impose la fermeture de toutes les écoles. La population de notre quartier ne dispose pas de moyens technologiques pour implémenter l’école en ligne à travers internet. De cette réflexion est née l’idée de cet accompagnement afin de permettre aux enfants de garder un rythme d’apprentissage et d’éviter une période de rupture scolaire trop longue. Dans cette démarche des enseignants, les parents sont associés pour surveiller les travaux laissés aux enfants. Ces enseignants discutent aussi avec les parents sur certains concepts qui sont appris naturellement dans le partage d’histoires édifiantes. » Un parent explique : « Face à la difficulté d’accompagner son enfant, cette approche permet d’emboiter le pas pour assurer le soutien dont l’enfant a besoin. »
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Dans cet élan de générosité, un enseignant raconte : « Nous avons déjà visité une cinquantaine de foyers de la 1ère à la 6ème primaire. Avec la crise sanitaire à laquelle l’humanité est en train de faire face, la solidarité est une des réponses essentielles. Être solidaire, n’est pas seulement synonyme de partager les moyens financiers ou matériels. Être solidaire peut aussi signifier une générosité de cœur, en rendant des services de façon désintéressé et en réalisant un travail qui exige beaucoup d’efforts et de patience».
Ces enseignants de l’Ecole Communautaire d’Inspiration Baha’ie New Garden sont réunis dans une plateforme appelée Groupe d’Etudes des Promoteurs du Bien-être Communautaire. Pour ces protagonistes, l’école est un espace qui a aussi le devoir d’inspirer un centre d’activités dans le quartier. Dans ce processus, l’action sociale devient une étape encourageante dans la transformation communautaire. L’école est un lieu d’apprentissage pour tous. Au fur et à mesure des défis à combler et des capacités à développer, l’accompagnement des enfants, des jeunes mais aussi des adultes devient un facteur déterminant à prendre en compte.
Ces enseignants de l’Ecole Communautaire d’Inspiration Baha’ie New Garden sont réunis dans une plateforme appelée Groupe d’Etudes des Promoteurs du Bien-être Communautaire. Pour ces protagonistes, l’école est un espace qui a aussi le devoir d’inspirer un centre d’activités dans le quartier. Dans ce processus, l’action sociale devient une étape encourageante dans la transformation communautaire. L’école est un lieu d’apprentissage pour tous. Au fur et à mesure des défis à combler et des capacités à développer, l’accompagnement des enfants, des jeunes mais aussi des adultes devient un facteur déterminant à prendre en compte.
Ils sont guidés, dans leurs approfondissements par la lumière d’écrits inspirants : « Que chaque matin soit meilleur que celui de la veille et chaque lendemain plus riche que celui d’hier. Le mérite de l’homme réside dans les services rendus et dans la vertu, non dans l’apparat de l’opulence et de la richesse… Jeune ou vieux, important ou insignifiant, gardez-vous de l’oisiveté et de l’indolence, et attachez-vous à ce qui profite à l’humanité. »
Les enseignants constatent qu’avec cette nouvelle synergie au sein des foyers, émerge une atmosphère spirituelle qui imprègne les conversations autour des concepts liés à l’éducation. Le directeur de l’école relève que « dans le Comité de Gestion, le Comité des Parents a un rôle essentiel. Le Covid 19 nous pousse à reculer nos limites. Les parents se sentent davantage concernés. Dans cette réalité, nous expérimentons que le bien-être d’un quartier se fonde sur l’investissement de chacun, dans un esprit de solidarité et de courage. »